Pourquoi les individus sont-ils attirés par les sports extrêmes?

Saviez-vous que plusieurs personnes, comme Sarah Burke, skieuse professionnelle, décèdent chaque année lors de la pratique de sports à risques? Mais pourquoi les gens sont-ils attirés par des sports dangereux qui mettent leur vie en péril? Serait-ce relié au mode de vie de la société d’aujourd’hui ou aux réactions qui se produisent dans l’organisme. Voyons voir…
En premier lieu, les individus sont entraînés à pratiquer des activités sportives dans des conditions dangereuses, car, du point de vue social, leur mode de vie les pousse à se dépasser constamment. Actuellement, la société possède un rythme de vie effréné, « tout va très vite » (La peur passion, p.53), explique Lois Baron, psychologue. Les individus sont continuellement bombardés d’images ultrarapides provenant des médias, des vidéoclips et des jeux vidéo. Ainsi, ils « finissent par faire du défi une véritable obsession » (Le grand frisson, p.54). De plus, un obstacle, qui surviendra au cours de la vie d’une personne atteinte du « syndrome de l’enfant pressé » (Le grand frisson, p.55), c’est-à-dire l’hyperactivité, deviendra également une idée fixe. Par conséquent, ces adeptes de la surexcitation sont poussés à pratiquer des sports extrêmes pour satisfaire leur envie de sensations fortes. Également, les individus recherchent du changement, ils « se lassent vite de tout » (La peur passion, p.55), dit Frank Farley, médecin. Par exemple, « un mariage sur deux se termine par un divorce » (La peur passion, p.69) et « les travailleurs changent en moyenne sept fois d’emploi au cours de leur vie » (Le grand frisson, p.54). Le domaine du sport n’échappe pas à cette tendance. Les gens se fatiguent rapidement des sports simples, ils se tournent ainsi vers les sports extrêmes en pratiquant leur discipline dans des conditions qui deviennent de plus en plus risquées. De plus, dans tous les secteurs de la société, on assisterait présentement« à un retour du goût du risque et de l’aventure » (Sports extrêmes, p.7). Bref, la manière de vivre de la société pousse les individus à aller au-delà des attentes dans tous les domaines qu’ils entreprennent. Ainsi, les gens se tournent vers les sports extrêmes pour repousser leur limite sportive.
En premier lieu, les individus sont entraînés à pratiquer des activités sportives dans des conditions dangereuses, car, du point de vue social, leur mode de vie les pousse à se dépasser constamment. Actuellement, la société possède un rythme de vie effréné, « tout va très vite » (La peur passion, p.53), explique Lois Baron, psychologue. Les individus sont continuellement bombardés d’images ultrarapides provenant des médias, des vidéoclips et des jeux vidéo. Ainsi, ils « finissent par faire du défi une véritable obsession » (Le grand frisson, p.54). De plus, un obstacle, qui surviendra au cours de la vie d’une personne atteinte du « syndrome de l’enfant pressé » (Le grand frisson, p.55), c’est-à-dire l’hyperactivité, deviendra également une idée fixe. Par conséquent, ces adeptes de la surexcitation sont poussés à pratiquer des sports extrêmes pour satisfaire leur envie de sensations fortes. Également, les individus recherchent du changement, ils « se lassent vite de tout » (La peur passion, p.55), dit Frank Farley, médecin. Par exemple, « un mariage sur deux se termine par un divorce » (La peur passion, p.69) et « les travailleurs changent en moyenne sept fois d’emploi au cours de leur vie » (Le grand frisson, p.54). Le domaine du sport n’échappe pas à cette tendance. Les gens se fatiguent rapidement des sports simples, ils se tournent ainsi vers les sports extrêmes en pratiquant leur discipline dans des conditions qui deviennent de plus en plus risquées. De plus, dans tous les secteurs de la société, on assisterait présentement« à un retour du goût du risque et de l’aventure » (Sports extrêmes, p.7). Bref, la manière de vivre de la société pousse les individus à aller au-delà des attentes dans tous les domaines qu’ils entreprennent. Ainsi, les gens se tournent vers les sports extrêmes pour repousser leur limite sportive.
Ensuite, les sensations fortes ont la cote actuellement, car elles déclenchent des réactions dans l’organisme. En effet, la
monoamine oxydase (MAO), une enzyme cervicale, entre dans la production de sérotonine permettant aux humains de penser avant d’agir. Un faible niveau de MAO apporte « des comportements impulsifs, voire agressifs» (Le grand frisson p.52) et une recherche d’émotions fortes s’en résulte. Pour ces individus, une déstabilisation psychologique se produit si leur goût de sensations fortes n’est pas comblé régulièrement. Une autre réaction physique qui entraine les gens vers les sports dangereux semble être le facteur génétique. On a découvert que le récepteur de dopamine D4, le neurotransmetteur du plaisir, est commun à plusieurs deptes de sports à risques. Ce neurotransmetteur semble avoir un impact sur la gestion du plaisir des passionnés de l’extrême. Donc, les gens sont avides de sensations fortes, car elles leur procurent un bienfait psychologique grâce aux réactions anatomiques qu’elles déclenchent.
En guise de conclusion, malgré leurs contraintes, les sports extrêmes attirent de plus en plus d’individus, car le mode de vie rapide de notre société et les réactions physiques qui découlent des sports extrêmes donnent envie aux gens de vivre des sensations fortes et ils se sentent ainsi plus jeunes, voire immortels. « Alors, les blessés arrivent aux urgences par vagues, comme à la guerre » (La peur passion, p.70), mais « à vouloir supprimer tous les risques, c’est la vie elle-même qu’on réduit à rien » (La peur passion, p.69), disait Norbert Ben Saïd, médecin et psychanalyste français.
Sarah Daoust-Boucher et Valérie Boulet
monoamine oxydase (MAO), une enzyme cervicale, entre dans la production de sérotonine permettant aux humains de penser avant d’agir. Un faible niveau de MAO apporte « des comportements impulsifs, voire agressifs» (Le grand frisson p.52) et une recherche d’émotions fortes s’en résulte. Pour ces individus, une déstabilisation psychologique se produit si leur goût de sensations fortes n’est pas comblé régulièrement. Une autre réaction physique qui entraine les gens vers les sports dangereux semble être le facteur génétique. On a découvert que le récepteur de dopamine D4, le neurotransmetteur du plaisir, est commun à plusieurs deptes de sports à risques. Ce neurotransmetteur semble avoir un impact sur la gestion du plaisir des passionnés de l’extrême. Donc, les gens sont avides de sensations fortes, car elles leur procurent un bienfait psychologique grâce aux réactions anatomiques qu’elles déclenchent.
En guise de conclusion, malgré leurs contraintes, les sports extrêmes attirent de plus en plus d’individus, car le mode de vie rapide de notre société et les réactions physiques qui découlent des sports extrêmes donnent envie aux gens de vivre des sensations fortes et ils se sentent ainsi plus jeunes, voire immortels. « Alors, les blessés arrivent aux urgences par vagues, comme à la guerre » (La peur passion, p.70), mais « à vouloir supprimer tous les risques, c’est la vie elle-même qu’on réduit à rien » (La peur passion, p.69), disait Norbert Ben Saïd, médecin et psychanalyste français.
Sarah Daoust-Boucher et Valérie Boulet